Examinons à la loupe l’extrémité antérieure des doigts : nous voyons que la surface de la peau n’est pas uniforme, mais gravée d’une série de sillons séparant des crêtes de dessin complexe. On donne généralement le nom d’empreinte digitale à ces dessins dit « papillaires « .

- La lophoscopie est la science criminalistique concernant le relevé, la classification et l’identification des traces papillaires laissées par les sécrétions et les dessins papillaires des surfaces digitales et plantaires du corps humain.
- La dactylotechnie concerne uniquement la révélations des traces papillaires latentes à l’aide de moyens physiques et physico-chimiques.
- La dactyloscopie se charge plus particulièrement de la classification et de l’identification des traces papillaires.
L’épiderme des extrémités antérieurs et latérales des doigts (empreintes digitales), des paumes des mains (empreintes palmaires) et de la plante des pieds présente différentes crêtes et sillons formant le dessin papillaire de l’empreinte digitale également nommé » dactylogramme »
Les empreintes présentent trois qualités qui leur permettent de jouer un très grand rôle dans l’identification d’un individu.
Toutes les empreintes digitales et palmaires sont immuables, d’une très grande diversité et inaltérables.
Elles ne subirons pas de modification morphologique au cours de la vie d’un individu.
Même si vous vous coupez, brulez… les minuties du dessin papillaire se régénèrent sans cesse à l’identique.
C’est à Francis Galton, le cousin de Charles Darwin que l’on doit les calculs de probabilité réalisé dès 1892.
La probabilité de trouver deux individus porteurs des mêmes empreintes , sont d’ 1 chance sur 64 000 000 000. (jumeaux homozygotes compris) .
Voici donc pourquoi la police scientifique utilise au quotidien les empreintes digitales et palmaires au travers de la dacylotechnie, la dactyloscopie et la lophoscopie ,pour discriminer des individus coupables ET innocents !
L’immutabilité des empreintes digitales
Les empreintes digitales débutent leur formation à la 7ème semaine de grossesse, et sont définitivement tracés au sixième mois de la vie intra-utérine.
Depuis la naissance jusqu’à la mort de l’individu, les empreintes restent semblables à elles-mêmes.
Certes les crêtes sont plus resserrées chez l’enfant, mais elles présentent déjà toutes les particularités qui figureront chez l’adulte.
La différence entre l’empreinte d’un adulte et celle de son enfant réside seulement dans la dimension et, pour utiliser un langage imagé, on peut dire que l’une est à l’autre ce qu’est un agrandissement photographique à une épreuve par tirage direct.
Tout spécialiste en police scientifique a eu maintes fois l’occasion de le vérifier sur les fiches d’un même individu établies à des époques différentes.
L’inaltérabilité des empreintes digitales

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