Parlons d’un des outils incontournables d’identification des auteurs de crimes et délits… le fameux FAED.
Le Fichier Automatisé des Empreintes Digitales ( FAED ) est géré sur le plan opérationnel par le Service Central d’Identité Judiciaire ( SCIJ ) et permet d’une part l’identification des personnes, et notamment la détection des usurpations d’identité ou des identités multiples ( alias )et d’autre part l’identification des traces papillaires relevées sur une scène d’infraction.
Dans le cadre de l’application de la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure du 29 août 2002 (LOPSI), le décret n° 2005-585 du 27 mai 2005 modifiant le décret initial de création du FAED permet l’enregistrement dans la base des traces et empreintes palmaires ainsi que des clichés anthropométriques.
Son architecture se compose de :
– 3 sites de saisie des fiches décadactylaires et d’exploitation des traces papillaires, installés au Service Central d’Identité Judiciaire ( SCIJ ), à la Préfecture de police de Paris et au Service Technique de Recherches Judiciaires et de Documentation ( STRJD ) de la gendarmerie nationale (Rosny-sous-Bois).
– 19 sites chargés de l’exploitation décentralisée des traces papillaires et de la consultation du fonds documentaire implantés dans les Services Régionaux d’Identité Judiciaire ( SRIJ ).
Une nouvelle étape, a pour objectif de donner une réponse opérationnelle aux services enquêteurs dans le temps de la garde à vue ou de la flagrance par le biais du déploiement de bornes de signalisation numérique ( T1 et T4 ) se substituant à la technique traditionnelle d’encrage des doigts et permettant l’alimentation et la consultation directes du fonds documentaire du Fichier Automatisé des Empreintes Digitales ( FAED ).
Au 1er septembre 2013, la base de données du FAED, commune aux services de police et de gendarmerie, est constituée des relevés décadactylaires de 4 682 387 personnes mises en cause pour crimes et délits et de 237 457 traces papillaires digitales et palmaires non identifiées.