LA PREUVE DACTYLOSCOPIQUE DEVANT LES TRIBUNAUX

Lors de son introduction au début du 20ème siècle, la preuve par empreintes papillaires a été examinée par les tribunaux de différents pays.
Son pouvoir d’identification a été accepté de façon relativement facile par les tribunaux dès le début du 20ème siècle, notamment en France, en Allemagne, en Norvège et en Suisse.

Locard dresse un inventaire des « succès » en justice de la trace dactyloscopique dès 1914.
Il en va de même dans les pays anglo-saxons où malgré une procédure contradictoire plus exigeante, l’effet de la nouveauté et de la scientificité perçue de la preuve dactyloscopique en fera la reine des preuves.

L’augmentation exponentielle de l’usage des rapprochements dactyloscopiques soit sur la base d’empreintes ou de traces a rapidement mené à lui associer une aura d’infaillibilité qui n’a plus été remise en question jusqu’à récemment.
Au point où la preuve dactyloscopique est souvent présentée en tant qu’élément scientifique pouvant être suffisant à lui seul dans un dossier.

LES BIAIS ET ERREURS DANS L’ IDENTIFICATION DACTYLOSCOPIQUE

Plusieurs recherches ont tenté d’identifier les biais dont peuvent être victimes les spécialistes en comparaison papillaire. Ces travaux montrent que des biais dus au contexte interviennent dans la dactyloscopie, et qu’il faut en être conscient. Toutefois,...
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