POSEZ LES PIEDS SUR VOTRE 1ère SCÈNE DE CRIME DÈS AUJOURD’HUI

Maintenant on passe à l’action et je vous transporte

sur votre 1ère scène de crime.

Vous avez été si nombreux à me demander des simulations réalistes de scènes de crime, alors voici donc la première d’une très longue série.

Cette simulation à but pédagogique va vous immerger dans une scène de crime inspirée de faits réels constatés durant ma carrière d’ Agent Spécialisé de Police Technique et Scientifique ( ASPTS ) en Service Régional de Police Judiciaire ( SRPJ ).

L’adresse et les identités des personnes utilisées dans cette affaire sont totalement fictives et toute correspondance avec des personnes réelles ne serai que pur hasard.

Si vous appréciez ou pas ce nouveau concept n’hésitez pas à m’en informer via les commentaires en bas de page, cela me permettra d’améliorer la qualité de restitution des scènes de crimes et de leurs différents travaux techniques.

Pour commencer, j’ai choisi une affaire de découverte de cadavre sans complexité excessive mais qui présente un intérêt certain dans la méthodologie et la réflexion à avoir sur une scène de crime.
Je vous montrerai comment rédiger un rapport technique d’intervention ainsi que des travaux techniques spécifiques permettant d’élucider cette affaire pleine de surprises.
Je vous joint également une petite vidéo de formation sur un domaine de la criminalistique que je vous laisse découvrir…

Mais je ne manquerai pas d’ajouter d’autres affaires très complexes ainsi que des affaires historiques et médiatiques dans le futur car j’en ai vu beaucoup en 20 ans de carrière et je vais vous faire partager tout cela de la meilleure façon possible en vous mettant dans la peau d’un technicien de scène de crime… dans le concret !

Et en bonus,  j’ajoute un piège  dans la séquence des photos afin de voir si votre sens de l’observation est à la hauteur des investigations de police technique et scientifique sur une scène de crime.

Alors, vous êtes prêt(e) à franchir le ruban jaune et noir ?

LA PREUVE DACTYLOSCOPIQUE DEVANT LES TRIBUNAUX

Lors de son introduction au début du 20ème siècle, la preuve par empreintes papillaires a été examinée par les tribunaux de différents pays.
Son pouvoir d’identification a été accepté de façon relativement facile par les tribunaux dès le début du 20ème siècle, notamment en France, en Allemagne, en Norvège et en Suisse.

Locard dresse un inventaire des « succès » en justice de la trace dactyloscopique dès 1914.
Il en va de même dans les pays anglo-saxons où malgré une procédure contradictoire plus exigeante, l’effet de la nouveauté et de la scientificité perçue de la preuve dactyloscopique en fera la reine des preuves.

L’augmentation exponentielle de l’usage des rapprochements dactyloscopiques soit sur la base d’empreintes ou de traces a rapidement mené à lui associer une aura d’infaillibilité qui n’a plus été remise en question jusqu’à récemment.
Au point où la preuve dactyloscopique est souvent présentée en tant qu’élément scientifique pouvant être suffisant à lui seul dans un dossier.

LES BIAIS ET ERREURS DANS L’ IDENTIFICATION DACTYLOSCOPIQUE

Plusieurs recherches ont tenté d’identifier les biais dont peuvent être victimes les spécialistes en comparaison papillaire. Ces travaux montrent que des biais dus au contexte interviennent dans la dactyloscopie, et qu’il faut en être conscient. Toutefois,...
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