MAITRISER LES ERREURS EN POLICE SCIENTIFIQUE

Parlons d’un sujet tabou en police technique et scientifique et dans l’enquête judiciaire en générale.

J’avais déjà abordé les erreurs d’identifications d’individus à partir de traces papillaires digitales dans un précédent article, mais il n’y a pas que dans le monde de la trace dactyloscopique que des erreurs peuvent apparaître.

J’ai toujours répété sans cesse que l’erreur n’était pas admise dans le travail du policier scientifique, elle n’en est pas moins présente toujours adossée a ce fameux facteur humain dont les qualités comme les défauts sont si difficilement quantifiables et tellement  tributaire d’un « état d’esprit » parfois vacillant.

PERTINENCE ET REPRÉSENTATIVITÉ DE LA TRACE

Parlons hypothèse de pertinence et de la représentativité de la trace… Cette hypothèse appelle éventuellement à la répétition de l’analyse de la trace notamment au regard de nouvelles inférences voire de sa conjonction avec d’autres indices matériels ou de...

INTERVIEW PIERRE LAURENT, EXPERT EN ARMES, MUNITIONS, BALISTIQUE ET PYROTECHNIE

Aujourd’hui j’ai le plaisir d’accueillir Pierre LAURENT, expert  en armes, munitions, balistique et pyrotechnie près la Cour d’Appel de Paris. Peux-tu te présenter et résumer ton parcours exceptionnel aux lecteurs de police-scientifique science ? Je ne sais pas...

RISQUES PROFESSIONNELS : SANTÉ ET SÉCURITÉ

Chaque année des personnels de la Police Technique et Scientifique ( PTS ) sont malheureusement victimes de problèmes plus ou moins graves touchant leur santé et leur sécurité durant l’exercice de leurs fonctions. Ayant été moi-même plusieurs fois victime et à...

INDICES MATERIELS ET CONTINUITÉ DE LA PREUVE

Parlons des indices matériels et de la continuité de la preuve. Dans une enquête de police technique et scientifique, les indices matériels peuvent aussi bien être des objets massifs (véhicule automobile, porte de domicile, etc…) que des éléments microscopiques...

LA PREUVE DACTYLOSCOPIQUE DEVANT LES TRIBUNAUX

Lors de son introduction au début du 20ème siècle, la preuve par empreintes papillaires a été examinée par les tribunaux de différents pays.
Son pouvoir d’identification a été accepté de façon relativement facile par les tribunaux dès le début du 20ème siècle, notamment en France, en Allemagne, en Norvège et en Suisse.

Locard dresse un inventaire des « succès » en justice de la trace dactyloscopique dès 1914.
Il en va de même dans les pays anglo-saxons où malgré une procédure contradictoire plus exigeante, l’effet de la nouveauté et de la scientificité perçue de la preuve dactyloscopique en fera la reine des preuves.

L’augmentation exponentielle de l’usage des rapprochements dactyloscopiques soit sur la base d’empreintes ou de traces a rapidement mené à lui associer une aura d’infaillibilité qui n’a plus été remise en question jusqu’à récemment.
Au point où la preuve dactyloscopique est souvent présentée en tant qu’élément scientifique pouvant être suffisant à lui seul dans un dossier.

LES BIAIS ET ERREURS DANS L’ IDENTIFICATION DACTYLOSCOPIQUE

Plusieurs recherches ont tenté d’identifier les biais dont peuvent être victimes les spécialistes en comparaison papillaire. Ces travaux montrent que des biais dus au contexte interviennent dans la dactyloscopie, et qu’il faut en être conscient. Toutefois,...
error: Alert: Contenu protégé !!